Association Montpelliéraine pour un Judaïsme Humaniste et Laïque

L’Amjhl est attachée aux principes humanistes de la Déclaration des Droits de l’Homme et aux valeurs républicaines, à une conception de la citoyenneté fondée sur le respect de la personne humaine, la participation à la vie de la cité, la tolérance et le pluralisme. Nous nous référons à la laïcité constitutionnelle française qui garantit l’indépendance des institutions par rapport aux pouvoirs religieux – à commencer par l’école. Pour nous, le judaïsme est une culture – porteuse d’une histoire, de valeurs et de diversité – dont la religion a été le ciment pendant des siècles. L’ Amjhl est ouverte à toute personne, juive ou non, qui adhère à cette brève présentation et à ses statuts.



Napoléon et les juifs de France


Détails de l’événement


Afin de célébrer avec éclat le renouvellement de l’équipe de direction de l’Association Amitié Judéo-Chrétienne de Montpellier (AJCF), section Jules Isaac, le conseil d’administration a choisi rien moins que l’Empereur Napoléon 1er comme sujet de conférence.

Eugène JULIEN énarque féru d’histoire et guide-conférencier par métier et passion nous parlera de la situation des juifs de France sous NAPOLEON 1°.

Après l’émancipation des protestants, l’extension de la pleine citoyenneté aux juifs par le décret du 27 septembre 1791 constitue un changement radical dans leur statut. Peu de temps après, Napoléon Ier, homme d’ordre, soucieux avant tout de l’unité nationale et du rayonnement de l’Empire, va aller plus loin en structurant de manière méticuleuse ce statut par des procédures totalement inédites et des décrets qui intriguent encore. Ainsi, à la fin de l’été 1806, Napoléon fait préparer pour le début de l’année suivante la réunion à Paris d’un « Grand Sanhédrin », institution israélite qui avait disparu depuis mille sept cents ans.  L’impact de toutes ces dispositions sera considérable autant en France que dans l’Europe napoléonienne : de l’Italie, à la confédération du Rhin, de Venise à la Pologne alors russe et dont on balaie les ghettos. De nos jours,  une prière pour la République française est dite chaque semaine dans les synagogues lors des offices du Chabat . Son origine remonte à 1808, dans le cadre des décrets organisant le culte israélite. Un regard sur ce passé nous permettra de voir le jeu des acteurs et les procédures parfois autoritaires qui furent employées. Après la conférence, toutes les questions seront les bienvenues.

Cette conférence, organisée par l’AJCF, bénéficiera du soutien actif de l’Institut Maïmonide, de l’AMJHL (Judaïsme Humaniste et Laïque) et de la CJLM (Communauté Juive Libérale). Entrée libre et gratuite.

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